Elle est solaire Julia, et vous accueille dans son atelier à pleins sourires. Entre clous et machines à coudre, l’endroit déborde de merveilles moirées, à fleurs ou à rayures.

D’aiguilles en aiguilles

L’histoire d’Ysana, c’est d’abord l’histoire de Julia, ancienne infirmière aux doigts fourmillant d’idées, qui après une carrière entre le milieu hospitalier et la médecine du travail s’est écoutée, pour suivre ses passions. Éternelle étudiante, comme elle aime à dire, elle apprend, elle découvre, explore et finalement, se lance.

Après un CAP de tapissier d’ameublement, elle ouvre parallèlement à son métier d’origine, un premier atelier, dans la Grande Rue. Elle se passionne pour les tissus, les matières, les couleurs qu’elle veut assembler pour tendre vers le beau, et vers les détails qui font la différence. Et finalement, en 2018, elle saute le pas, et se consacre à temps plein à son nouveau métier.

Artisan … Artisane … Artiste !

Julia explique qu’on ne féminise pas le mot tapissière, qui initialement désignait la compagne du tapissier. Monsieur travaillait les sièges, madame les rideaux. C’est donc bien en tant qu’artisan-tapissier, travaillant donc sur des sièges, que Julia concentre son activité, même si elle s’est également formée aux rideaux, face à la demande croissante. Sa clientèle d’ailleurs n’est pas forcément celle à laquelle on pourrait s’attendre. Il s’agit plus d’une notion de transmission et d’amour des belles choses que d’une notion financière. On fait refaire un siège auquel on tient, parce qu’il est dans la famille depuis longtemps, on embellit un endroit qu’on aime avec des rideaux travaillés. On veut du beau, qui dure, qui traverse les époques et les générations, on veut du beau, pour se faire plaisir.

Attention aux chutes.

C’est ainsi, en travaillant de belles pièces, que Julia s’est posé la question des chutes de tissus. Parfois, de superbes matières, dont il restait quelques morceaux certes petits mais neufs, étaient perdues, faute d’utilisation et s’entassaient, faute de pouvoir être utilisées sur des grosses pièces. Et là, le déclic. Soucieuse de l’environnement, depuis très longtemps, l’orfèvre qu’est Julia pense à un projet fou : créer des sacs à main avec des tissus tapissiers. L’idée est lancée.  Elle travaille sur des prototypes, fait de nombreux essais, améliore, retravaille, et en juin 2023, la marque Ysana Maroquinerie vertueuse est déposée.

Et Julia n’y va pas d’aiguille morte. Elle reçoit trois distinctions pour son talent et sa créativité. (Voir encadré).  Elle trouve avec ces prix une légitimité dans son travail et l’envie d’en faire plus”, une piqûre d’énergie supplémentaire, en quelque sorte.

Effet papillon

Ce que Julia aimerait ? Développer sa marque bien sûr, mais également fédérer d’autres confrères autour de son projet. Chacun a son style, chacun a sa clientèle et forcément, les chutes de tissus varient en style et en ambiance. De quoi se projeter en termes de propositions et augmenter la valeur environnementale de ses créations. Aujourd’hui, madame le tapissier propose deux modèles de sacs : un sac banane et un sac à main, qu’elle fait varier en fonction des chutes disponibles. Vous pouvez d’ailleurs les retrouver sur son site, https://maroquinerievertueuseysana.com/ et vous faire plaisir, pour vous aussi vous mettre dans la boucle vertueuse.

 

Trois prix pour une marque

Juin 2022 : “Ainpuls Accélérateur de projets”. Organisé par la CPME de l’Ain, concours visant à encourager les TPE-PME à innover et co-construire, à travers une démarche pédagogique.

Novembre 2023 : “Artinov Ain”. Prix “Innovation environnementale”, vitrine du savoir-faire des entreprises artisanales.

Décembre 2023 : prix “Cohésion & Solidarité Lémanique” décerné par la CCIG (Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève) récompensant le savoir-faire et l’esprit d’innovation de part et d’autre de la frontière.

Le service environnement intervient sur plusieurs sites afin de reverdir la Ville et également contribuer à la biodiversité par la plantation d’espèces favorables à la pollinisation.

Mercredi 13 mars, le salon Smile (Salon des Métiers Industriels et de L’Entreprise), porté par l’association Bugey Développement, a ouvert ses portes au grand public et aux collégiens.
Depuis 8 ans, la Ville de Belley soutient cet évènement majeur créé pour les jeunes par les entreprises au service du développement économique du territoire.
Durant trois jours, 930 élèves de collèges et lycées professionnels rencontreront des professionnels pour échanger et participeront à des animations ludiques, axées sur les technologies d’aujourd’hui.
📅 Du 13 au 15 mars 2024 (14 et 15 mars réservés aux classes)
L’Intégral – 422 avenue Hoff
ℹ Plus d’informations  http://smile-bugey.com/

Les agents de la Ville agissent jusqu’au milieu du printemps afin d’éviter que la population de ces insectes se développe.

Quatre communes voisines ont signé hier une convention avec la Ville de belley, actant officiellement la création d’une police pluricommunale. Les maires de Brens, Magnieu, Massignieu-de-Rives et Virignin, réunis pour l’occasion, ont exprimé leurs attentes mais aussi leurs premières satisfactions suite au démarrage du service le 1er février dernier.

Après le magnifique titre de champion de France UNSS d’aviron Indoor 2023 obtenu à Paris, le collège Sabine-Zlatin s’est à nouveau qualifié pour le championnat de France. Ce dernier a eu lieu le 2 février au stade Charlety à Paris.

La compétition, placée sous le signe des Jeux Olympiques, a accueilli 32 académies parmi lesquelles figuraient la Guadeloupe et la Nouvelle Calédonie.

Au programme, les épreuves habituelles : 1 000 m individuel et 2 000m en relais sur ergomètre (machines à ramer). Malheureusement, cette année les jeunes rameurs belleysans ont obtenu obtiennent la 19e place. « Ils se sont bien défendus mais cette année, l’expérience et le gabarit nous a manqué », a déclaré William Raynaud, leur professeur.

La composition de l’équipe qui a défendu les couleurs du collège Sabine-Zlatin : Célia Boisson, Ethan Feugère Mabire, Gabrielle Andrieu, Lucas Sourbier, Malaury Cavassoni, Yaël Bouchard, Lola Bijot, Théo Pardoux. Bravo à eux !

La compétition s’est terminée par une visite de la Tour Eiffel scintillante et des Jardins du Trocadéro.

Jeudi 1er février, les néo-Belleysans ont été accueillis à L’Intégral. Après une présentation des grands projets et des services municipaux, la parole a été donnée aux représentants de l’office de tourisme et l’Ucab. La soirée s’est achevée dans la convivialité, avec une remise de cadeaux de bienvenue.

 

A l’initiative du CCAS de la Ville de Belley, de la Communauté de communes Bugey-Sud (CCBS) et du Département de l’Ain, un logement d’urgence, géré par l’Orsac, va permettre de répondre à des besoins ponctuels de personnes victimes d’un incident de parcours (fin d’hébergement familial, victimes de violence, catastrophe naturelle, décès du conjoint, etc.).
Le logement situé en centre-ville, à proximité des écoles, commerces et services, est meublé et sécurisé.
L’attribution se fait par le Centre Départemental de Solidarité (CDS) qui priorise les dossiers et les adresse à l’Orsac. Le logement peut être mis à disposition pour 3 mois renouvelable une fois. Une participation est demandée selon la situation du bénéficiaire. Le loyer est pris en charge par le CCAS de la Ville de Belley et la CCBS.
Fondée à Hauteville (Ain) en 1937 et reconnue d’utilité publique par décret du 25 janvier 1952, l’Orsac, Organisation pour la santé et l’accueil, est une association loi 1901, gestionnaire de 89 établissements et services. Son action dans les domaines sanitaire, social et médico-social s’étend sur plusieurs secteurs d’activité : sanitaire, santé mentale, protection et éducation des jeunes, handicap et insertion, dépendance et grand âge.

L’année 2024 annonce une nouvelle vie pour l’Espace Robert-Rameaux. Depuis sa prise de fonction et avec sa ferme volonté de faire revivre cet équipement, l’équipe municipale a porté une réflexion sur le mode de gestion le plus pertinent pour y parvenir et c’est la délégation de service public qui a été retenue.
Toutes les étapes ont été franchies par Obatala. Cette association, qui a son siège à Belley, est également implantée à Marignieu. Elle dispose d’une forte expérience dans la diffusion des musiques actuelles, la production et la création artistiques, d’un réseau important et d’une notoriété territoriale.
Outre sa programmation musicale, l’association Obatala développe aussi beaucoup de projets d’EAC (Education Artistique et Culturelle) en partenariat notamment avec la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) et le Département de l’Ain.
« Les différents espaces du site vont nous permettre de poursuivre ce travail et d’offrir aux publics et aux usagers une qualité d’expérimentation indéniable ! », explique Ophélie Santini, directrice de production d’Obatala. « Répondre à la DSP s’inscrivait dans notre volonté de pérenniser nos actions sur le territoire et de mettre en valeur les artistes locaux nombreux et de qualité. »
Le projet d’Obatala comporte plusieurs axes :
– la programmation de musiques actuelles et à moyen terme après quelques aménagements la programmation pluridisciplinaire en proposant des spectacles assis (musique, danse, théâtre…).
– un studio de répétition pour les groupes de musique locaux,
– un studio médias pour les acteurs locaux et pour les ateliers de vulgarisation,
– des actions d’éducations artistiques et culturelles : ateliers d’éducation aux médias, de beatmaking, ateliers de créations musicales et d’écriture de texte, …
– le musée numérique Micro-Folie dont est dotée l’association depuis mars 2023, formidable outil d’ouverture sur le monde des arts plastiques,
– l’accueil des activités des associations locales via des partenariats,
– des bureaux partagés et des temps de réflexion sur les pratiques professionnelles et la mutualisation d’outils.

Depuis le 15 janvier, l’aménagement de l’Îlot Baudin a débuté. Le chantier d’une durée d’un an, sera découpé en 5 phases.

Le projet

Le nouvel Ilot Baudin fait suite aux travaux d’aménagement de l’ensemble Semcoda, abritant entre autres la maison médicale, au succès grandissant, et une résidence séniors. Il semblait évident de repenser l’ensemble, dans un souhait d’amélioration du cadre de vie.
La voirie sera principalement travaillée afin de repenser la circulation autour de l’îlot. On ne passera plus sous l’arche en voiture, car la place sera entièrement piétonne, à l’exception des vélos qui trouveront leur voie, avec une connexion à la ViaRhôna, itinéraire cyclable.
La rue Sainte-Marie deviendra en partie à sens unique, évitant ainsi de se croiser sous la Vieille Porte et permettant d’accéder facilement au nouveau parking. A noter également la création de places de stationnement pour Personnes à Mobilité Réduite (PMR) aux normes les plus récentes, leur permettant d’accéder au nouvel espace Baudin de manière très simple. Le cheminement
aura aussi la part belle, avec des trottoirs repensés, élargis et accessibles aux poussettes et PMR.

Une place de choix pour le végétal

Et puis, bien sûr, l’aspect de la place, où se tient actuellement le marché, va radicalement changer. Fini l’enrobé, place aux matériaux lumineux, aux arbres et aux espaces de convivialité. Vous pourrez profiter des pergolas végétalisées, de l’ombre des arbres et de sols verdoyants. Le temps des arbres enfermés dans des grilles est révolu.
Ils sont désormais entourés d’herbes et de végétaux, tous élevés en condition et sélectionnés pour leur robustesse et leur persistance, créant ainsi des zones de fraîcheur naturelle. Belley vise ainsi la qualification d’exemplarité environnementale, grâce à ses choix audacieux, et novateurs en matière de végétalisation. Enfin, la Vierge du Mail aura elle aussi sa mise en beauté, avec la plantation de nouveaux arbres et la mise en place d’un sol végétalisé, un accès pour les services de secours et une desserte pour l’hôtel.
Parallèlement, l’OPAH Façades (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat) permettant de contribuer à la rénovation de votre façade sera mise en avant afin d’inciter les propriétaires à rénover en bénéficiant d’une aide pour leurs travaux.
Ainsi, juniors comme séniors, actifs comme retraités trouveront là un espace de détente, de pause, agréable à regarder, qu’ils pourront s’approprier tel un point de rencontre.

Ce qu’il faut retenir

/ Création d’un îlot de fraîcheur (végétalisation de 1 000 m²) et d’une zone de rencontre apaisée.
/ 100 % mobilité douce et accessibilité.
/ Un projet concerté avec les riverains et les usagers.
/ Report du stationnement en surface sur le parking souterrain de la Vieille-porte.
/ Pour chaque phase une information précise sera faite sur les itinéraires de circulation.
/ La circulation et le stationnement sur la rue Béraudier seront maintenus jusqu’à la réalisation de la phase 5 fin 2024.
/ L’accès au parking souterrain Vieille porte sera possible pendant la durée du chantier tout comme l’accès aux commerces et équipements.

Coût

1,3 M€ TTC, financés par l’Europe, l’Etat, la Région, le Département, la Communauté de communes Bugey-Sud & la Ville de Belley

Phasage du chantier

1. Place Baudin – janvier/février 2024 – Neutralisation du parking de la Résistance du 29/1 au 29/3
2. Rue de la Résistance et îlot de la Vierge février/mars 2024
3. Avenue Sainte-Marie et passage sous Vieille porte
4. Grande rue
5. Rue Béraudier, espaces verts et carrefour rue Saint-Jean

L’histoire du lieu

Originellement, l’Ilot Baudin était un quartier d’artisans du cuir : tanneurs, corroyeurs et selliers tenaient boutique dans ce qui était une impasse, ceinte par l’ancienne muraille de la
ville. A l’est se trouvait le couvent de la Visitation (devenu par la suite l’école de la Vieille Porte) et de l’autre côté, la rue des Boucheries menant aux abattoirs du clergé, démolis en
1898. La rue créée par cette démolition devient alors avenue Alphonse-Baudin (médecin et homme politique français du XIXe siècle) et va jusqu’à la montée de Léchaud.
En 1985, un projet de modernisation comprenant la destruction des bâtiments vétustes et la construction d’un hôtel, un cinéma, une place et des bâtiments administratifs est acté. D’un côté, le bloc commercial, de l’autre, l’école de la Vieille porte et sa cour de récréation, et au milieu l’avenue Charles Béraudier.
On inaugure l’Ilot Baudin le 19 décembre 1988, ainsi que la fameuse fresque de L’Arlequin de Fayolle en céramique, réalisée par Hélène Colrat et installée par François Perrino.
Enfin, en 2013, après la fermeture de l’école, le conseil municipal vote la cession du bâtiment de la Vieille porte à la Semcoda. L’ancien couvent devenu gendarmerie puis école est rasé, des fouilles
sont réalisées et mettent au jour un ensemble gallo-romain. Le nouvel ensemble immobilier comprenant logements, maison médicale et parking est alors érigé : l’îlot Baudin devient tel qu’on le connaît aujourd’hui.

 

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Plan de masse au 25/01/2024